Cette flore se trouve sur les couches les plus superficielles de l’épiderme et sur la partie supérieure des follicules pileux et des conduits des glandes sébacées.
Fig.1 : Coupe transversale de la peau
CC by Don Bliss via Wikimedia Commons
On distingue :
On y trouve essentiellement des bactéries à Gram positif. En effet, ces bactéries sont plus résistantes à l’absence d’humidité que les bactéries à Gram négatif. Les trois genres prédominants sont :
Une levure lipophile appartient également à cette flore : Malassezia furfur.
Notons que cette flore résidente constitue une barrière efficace contre la colonisation par des microorganismes exogènes. Les corynébactéries lipophiles (Propionibacterium acnes) sécrètent des lipases dont l’activité libère des acides gras et donc acidifie le sébum.
La densité de la population microbienne varie selon les régions du revêtement cutané. Elle dépend de la densité des follicules pileux, des glandes sébacées et des glandes sudoripares.
C’est pourquoi, dans les régions humides du corps, telles que les aisselles, les plis inguinaux, le périnée, la densité de la population microbienne peut atteindre 103 à 105 UFC/cm2. En revanche, dans les régions sèches, on dénombre entre 102 à 103 UFC/cm2.
Pour cette même raison, l’occlusion par pansement peut élever ces chiffres à 107/cm2 en favorisant la sudation locale.
Les micro-organismes de la flore transitoire ne sont pas adaptés aux conditions écologiques de l’épiderme. Ainsi, ils ne peuvent s’y multiplier et leur séjour à la surface de l’épiderme est bref.
Cette flore se compose de bactéries provenant :
Cette flore instable se transmet facilement d’individu à individu. Elle est responsable d’infections croisées à transmission manuportée à l’hôpital.