Quiz jaune sécrétions bronchopulmonaires 0% Vous disposez de 15 minutes pour répondre à ce quiz. Les 15 minutes se sont écoulées ! Quiz jaune sécrétions bronchopulmonaires Évaluation des connaissances sur l'examen microbiologique des sécrétions bronchopulmonaires Pour chaque question, cochez la ou les propositions exactes. Attention ! Si vous cochez une réponse fausse, vous perdrez des points ! The number of attempts remaining is 10 1 / 16 L’observation du Gram d'un frottis de crachat est indispensable pour s’assurer de l’équilibre de la flore en comparant le % de Gram + au % de Gram – peut orienter le diagnostic si un type bactérien est majoritaire participe aux choix des milieux d’isolement à ensemencer permet d’évaluer la qualité microbiologique du prélèvement Explications : Il n'y a pas de notion d'équilibre de flore. Les bactéries observées proviennent soit d'un foyer infectieux soit des voies aériennes supérieures. Un type de bactérie largement majoritaire peut effectivement orienter le diagnostic. Il est préférable d'évaluer la qualité microbiologique d'un crachat sur un frottis coloré au bleu de méthylène ou au MGG mais il est aussi possible de le faire avec le Gram. Le choix des milieux d'isolement dépend du contexte. Certains milieux sont systématiquement ensemencés. La décision d'ensemencer une gélose Sabouraud peut être prise après avoir observé des levures ou des filaments mycéliens dans le prélèvement. 2 / 16 À propos de cette photo d'un Gram de crachat On observe beaucoup de leucocytes Ce crachat est de bonne qualité microbiologique Ce crachat est de mauvaise qualité microbiologique On observe de nombreuses cellules épithéliales pharyngées Explications : Ce crachat a été contaminé par les flores des voies aérienne supérieures car on observe de nombreuses cellules épithéliales pharyngées. De plus, comme il contient peu de leucocytes, il est possible qu'il ne provienne pas du foyer infectieux. Il est donc de mauvaise qualité microbiologique. 3 / 16 La classification d'un crachat selon les critères de Murray et Washington Sert à déterminer si le crachat peut être utilisé pour une analyse bactériologique Est réalisée en dénombrant les cellules épithéliales pharyngées et les leucocytes par champs au grossissement X100 (objectif x10) Est réalisée en dénombrant les cellules épithéliales pharyngées et les leucocytes en cellule de Malassez Est réalisée en dénombrant les cellules épithéliales pharyngées et les leucocytes par champs au grossissement X1000 (objectif x100) 4 / 16 La catégorisation d'un crachat en classe 1 selon les critères de Murray et Washington Ne permet pas de savoir si le sujet est infecté Indique que le sujet est infecté Indique que le sujet n’est pas infecté Explication : Cela n'apporte aucune indication sur l'existence d'une infection ou pas. Un crachat de classe 1 est un crachat qui comprend de nombreuses cellules épithéliales pharyngées et peu de leucocytes. Ce qui témoigne d'une forte contamination par les flores des voies aériennes supérieures et le faible nombre de leucocyte laisse à penser qu'il ne provient pas du foyer infectieux. 5 / 16 La fluidification a pour objectif d’obtenir un produit fluide car il est nécessaire d’en prélever un certain volume pour le diluer de libérer les bactéries emprisonnées dans le mucus d'éliminer les bactéries présentes à la surface du crachat Explication : Les bactéries présentes à la surface du crachat ne seront pas éliminées puisque le fluidifiant n'a pas d'activité antimicrobienne. 6 / 16 Indiquer parmi les milieux suivants, ceux sur lesquels cultive Streptococcus pneumoniae Gélose Mac Conkey Gélose au sang Gélose Sabouraud + chloramphénicol + gentamicine Gélose chocolat enrichie + bacitracine + vancomycine Gélose chocolat enrichie Gélose au sang + ANC 7 / 16 La gélose chocolat enrichie est une gélose permettant la croissance des bactéries exigeant la présence de chocolat est une gélose permettant la culture des Haemophilus est une gélose préparée avec de l’hémoglobine contient un indicateur de pH de teinte initiale marron. est une gélose sélective des Haemophilus 8 / 16 Pour un crachat, indiquez à partir de quelle concentration bactérienne, on considère (pour les espèces usuelles) que l’espèce isolée est pathogène 104 UFC/mL 107 UFC/mL 103 UFC/mL 106 UFC/mL 108 UFC/mL 105 UFC/mL 9 / 16 La recherche des antigènes urinaires de Legionella pneumophila est sensible, ce qui signifie qu’il y a peu de faux positifs permet de déterminer si le germe a migré puis provoquer une infection urinaire est sensible, ce qui signifie qu’il y a peu de faux négatifs repose sur l’hydrolyse de substrats chromogènes se fait grâce à des tests immunochromatographiques 10 / 16 Un prélèvement des sécrétions bronchopulmonaires est dit « protégé » quand il évite la contamination par les bactéries des voies aériennes supérieures il est fait dans des conditions qui respectent la viabilité des bactéries fragiles il est peu traumatisant et évite des complications pulmonaires chez le patient 11 / 16 Le crachat a été fluidifié en le mélangeant volume à volume avec du fluidifiant. 100 µL du fluidifiat a été ensuite introduit dans 4,9 mL d’eau physiologique. Puis 100 µL de la dilution obtenue a été introduit dans 9,9 mL d’eau physiologique. Quelle est la dilution finale du crachat ? 1/1000 1/10000 1/5000 Explication : Fluidification = dilution au 1/2 100 µL dans 4,9 mL = dilution au 1/50 100 µL dans 9,9 mL = dilution au 1/100 Dilution finale = 1/(2X50X100) = 1/10000 12 / 16 Supposons un crachat dilué au 1/10000 et dont la concentration en germe serait de 107UFC/mL. À quel nombre de colonie peut-on s’attendre, si la gélose chocolat enrichie est ensemencée avec 100 µL de la dilution ? Précisez ce que vous pensez d’un tel protocole ? 1 Mauvais protocole 10 Bon protocole 50 100 Explication : Après dilution au 1/10000 (10-4), la concentration en germe est de 107 X 10-4 = 103 UFC/mL. En déposant 10 µL (10-1 mL), la quantité d'UFC déposée est de n = C x V = 103 *10-1 = 100 UFC soit 100 colonies. Un bon protocole doit permettre d'obtenir 100 colonies quand le crachat présente une concentration correspondant au seuil de pathogénicité (107 UFC/mL). C'est donc un bon protocole. 13 / 16 Un crachat est fluidifié en le plaçant dans un même volume de fluidifiant et le fluidifiat est ensuite dilué au 1/5000. La gélose chocolat enrichie est ensemencée avec 100 µL de la dilution. Après incubation, on compte 20 colonies. Calculer la concentration bactérienne de ce crachat. 5. 106 UFC/mL 2. 107 UFC/mL 5. 105 UFC/mL 2. 106 UFC/mL 106 UFC/mL Explication : La fluidification dilue le crachat au 1/2, la dilution finale est donc de 1/(2X5000)= 1/10000 (10-4) On dénombre 20 colonies après avoir déposé 100 µL (10-1 mL) de la dilution. C = n/v x 1/d = 20/10-1 x 1/10-4 = 2. 106 UFC/mL 14 / 16 Une souche cultivant à la fois sur gélose chocolat enrichie, gélose au sang et Drigalski et ne cultivant pas sur gélose au sang + ANC peut être Haemophilus influenzae Klebsiella pneumoniae Staphylococcus aureus Streptococcus pneumoniae Pseudomonas aeruginosa Moraxella catarrhalis Explication: Drigalski est trop pauvre pour permettre la culture des Haemophilus et de Moraxella catarrhalis. Il inhibe la culture des bactéries à Gram positif. Cette bactérie est donc une bactérie à Gram négatif non exigeante. Elle est donc incapable de cultiver la gélose au sang + ANC, milieu sélectif des bactéries à Gram positif. 15 / 16 Il est conseillé pour la recherche d'Aspergillus dans les sécrétions bronchopulmonaires d'ensemencer une gélose Sabouraud seulement d'incuber la culture à 30°C d'ensemencer une gélose Sabouraud + chloramphénicol + gentamicine + actidione d'incuber la culture à 37°C d'ensemencer une gélose Sabouraud + chloramphénicol + gentamicine Explication : Attention l'actidione inhibe la culture des Aspergillus. Afin d'empêcher le développement des bactéries, il est indispensable d'ensemencer un milieu Sabouraud rendu sélectif par l'ajout de chloramphénicol et gentamicine. Le prélèvement étant respiratoire, on incube la gélose à 37°C. 16 / 16 À propos de la recherche par culture des Legionella dans les sécrétions bronchopulmonaires Sur gélose chocolat, il est difficile de différencier les colonies d'Haemophilus de celles de Legionella Le milieu d'isolement préconisé est le milieu GVPC Le lavage broncho alvéolaire est le prélèvement le mieux adapté Les milieux d'isolement pour les Legionella doivent être incubés dans une atmosphère enrichie avec 5% de CO2 Cette recherche est indispensable pour diagnostiquer une Legionellose Explication : L'idéal serait d'incuber la culture dans une atmosphère contenant 2,5% de CO2. Si ce n'est pas possible, il faut placer la culture en atmosphère ordinaire. La culture n'est pas utilisée pour le diagnostic mais à des fins épidémiologiques. Le diagnostic repose sur la mise en évidence d'antigènes de Legionella pneumophila dans les urines ou par une recherche de gènes dans le lavage broncho-alvéolaire après amplification génique. Les Legionella ne cultivent pas sur gélose chocolat. Il leur faut de la cystéine, présente dans la gélose GVPC. 0% Relancer le quiz Quitter